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guy janvier (ps) - Page 7

  • L’ILOT CABOURG A VANVES - I : LORSQUE LE MAIRE COUPAIT L’HERBE SOUS LES PIEDS DE SON OPPOSITION

    Au terme d’un chantier lourd et complexe qui aura durée deux années, l’Espace Cabourg qui a ouvert ses portes au mois de septembre dernier, doit être inauguré samedi. C’est l’occasion de rappeler l’historique de cette opération qui a été lancée en 2003 par Bernard Gauducheau, en commençant par un coup de théâtre.

     

    Cette opération d’aménagement a été lancé un certain 18 Juin 2003 lors d’une réunion publique où le Maire et son équipe sont venus présenté ce projet qui s’étendait alors sur 9500 m2 et prévoyait  la reconstruction du groupe scolaire entre le commissariat qui devait alors déménager dans l’ancienne gendarmerie et le square Jean Monnet avec le LEP Dardenne. Entre cet établissement et le Tribunal d’Instance, sur une superficie  sur 500 m2, une centaine de logements devraient être édifiés avec un parking public de 60 places. L’opposition accusait le maire de dilapider le patrimoine communal et de densifier alors que la Majorité expliquait que ses équipements publics seraient financés grâce à ses logements. Une association de riverains et de parents d’éléves dénommé « Ilot Cabourg » s’était tout de suite constituée pour veiller au grain, défendre leur environnement et leurs écoles, et surtout avoir un droit de regard.  Ils craignaient que ce projet confié à un promoteur, celui-ci « ne refasse Max Fourestier avec une école en rez-de-chaussée et des immeubles au-dessus ».   Une seconde réunion publique le 23 Novembre 2003 permettait de présenter les premières esquisses d’un projet qui paraissait moins dense qu’au départ. Mais l’opposition menait bataille de son côté contre l’opération  immobilière, avec même une question orale de Bénédicte Goussault au Conseil municipal du 3 Mars 2004 qui reprochait au Maire d’avoir déjà choisi son projet en posant plusieurs questions précises : « Si un scénario est privilégié, le projet n’est pas encore arrêté » répliquait il par l’intermédiaire de Bernard Roche.

     

    Mais c’est prés d’un an après sa présentation, le 3 Juin 2004, que  Bernard Gauducheau  a vraiment lancé cette opération lors d’une réunion publique de quartier (Saint Remy),  lorsqu’il a coupé l’herbe sous les pieds des opposants au projet qui s’apprêtait à demander l’organisation d’un référendum -  ils avaient des papiers ou tracts à la main qu’ils ont remis dans leur poche - et qui en sont resté sans voix. Il annonçait ce soir là que la ville gardait la maîtrise foncière totale de l’opération avec l’abandon du projet de construction de logements et d’extension du tribunal d’instance, avec la reconstruction des écoles, du centre de loisirs couplé avec la préservation du pavillon de l’ancien commissariat, la construction d’une salle polyvalente et d’un parking de 80 places.  « La ville se retrouve avec un scénario nouveau et deux options : Soit on détruit intégralement l’ensemble, soit on envisage une opération de réhabilitation/reconstruction avec maintien des surfaces en cours (au delà des normes requises par l’éducation nationale) » indiquait-il en proposant de réfléchir à la reconstruction de l’école élémentaire derrière le Tribunal d’Instance, avec dans son prolongement, le long de la rue J.Cabourg, une salle polyvalente ou de sports de 400 m2, le déménagement du Centre de loisirs dans les bâtiments du Commissariat. Il reconnaissait enfin qu’en définitive, comme les choses se rejoignent, qu’il faudrait relier les études et les aménagements de l’îlot Cabourg avec ceux de St Remy

     

    « On pouvait difficilement attendre plus » indiquait une des représentante de l’association Ilot Cabourg en remerciant le Maire de les avoir écouté et en se félicitant d’avoir été persévérant. « Vous allez nous enlever du travail. Vous avez présenté ce que nous voulions » reconnaissait Guy Janvier (PS) pour lequel il restait des questions sur le type d’équipement public, sur les circulations douces et la liaison de ce projet avec le Centre Ancien. Les discussions se poursuivirent alors sur ce qu’il fallait faire : Salle de sport ou polyvalente, intégration de normes HQE dans les constructions… notamment lors de réunion de concertation association parents d’éléves-enseignants et personnels administratifs et techniques des écoles et des Centres de Loisirs sur le nouveau projet « Espace Cabourg » durant toute le reste de cette année 2004. Le 15 Décembre 2004, le conseil municipal approuvait le programme relatif aux travaux de recomposition de l’îlot Cabourg. Comme le montant de l’opération s’élevait à 8 163 001 €, la ville a sollicité diverses subventions en 2007/08 qui se montaient à 1 761 590 € et la Communauté d’Agglomération Arc de Seine pour l’attribution d’un fonds de concours 2009 d’un montant de 405 808 €. Ainsi 5 595 603 € devait rester à sa charge.

  • EDUCATION ET JEUNESSE A VANVES : « FAIRE MIEUX AVEC CE QUE L’ON A ! »

    Marie François Goloubtzoff, maire adjointe chargé de la Jeunesse expliquait au Conseil Municipal que la régle de la municipalité en matière de jeunesse est de : « faire mieux avec ce que l’on a en dotation pour la Jeunesse ». Tout en répondant aux critiques de l’opposition qui constatait que les crédits de la politique de la jeunesse baissent de 722 000 € à 190 458 €  et s’interrogeait sur « la baisse des charges de personnel  qui ont disparus alors que des équipements doivent s’ouvrir dans l’îlot Cabourg. Comment allez-vous faire sans personnel d’encadrement ? » a demandé Guy Janvier. « L’enveloppe budgétaire a été mieux répartie en fonction des premiers résultats (accroissement des adhérents et des activités). Nous avons fait un peu de ménage pour ré-équilibrer les charges de personnel, sachant que l’encadrement sera augmenté. Mais le budget Jeunesse est suffisant » a argumenté M.F. Goloubtzoff.

     

     

    EDUCATION : EFFORT SUR L’ENTRETIEN DANS LES ECOLES DE VANVES

     

    En 2010, Vanves comptait 874 élèves réparties dans 6 écoles maternelles et 1 277 dans 6 écoles élémentaires. La ville a accueillit 650 enfants en moyenne par journée d’accueils de loisirs maternels et élémentaires,  organisée 15 classes de découvertes (420 enfants), 14 centres de vacances (350 enfants), et inscrits 320 enfants aux ateliers Jeunes Citoyen. Elle investit prés de 11 938 €  dans ce secteur afin de fournir du matériel sportifs (matelas, vélo etc..) aux écoles ( 3 672 €), 900 € au centre de vacances de la Féclaz ainsi que 3 366 € pour les 11 accueils de loisirs (acquisitions de matériels divers). 50 € a été prévu pour remplacer le matériel audiovisuel de l’école élémentaire Gambetta. Enfin le matériel de cirque des ateliers Jeune Citoyen devrait être renouvelé à hauteur de 3500 €.

    Mais ce n’est pas tout, car elle a investit aussi 1 436 850 € dans le fonctionnement de la restauration scolaire, 199 300 € dans le fonctionnement de l’entretien des écoles qui nécessite quelques investissements à hauteur de 10 800 € : Acquisition d’autolaveuse, balayeuse, chariots de lavage, aspirateurs d’eaux et poussières et de seaux (7000 €), achat de lave linges, de séches linges, de micro-ondes pour les repas spécifiques des enfants ayant des allergies alimentaires (3800 €)

     

    LES ACTIONS JEUNESSE

     

    CLUB JEUNESSE (11/17 ans) - ESCAL : Depuis la scission des activités 11/17 des 18/25 dans le courant de l’année 2009/10, le club 11/17 a développé énormément ses activités avec 200 adolescents en Juin 2010, 250 en Décembre 2010. 13 ateliers avec 141 places étaient organisés à Albert Gazier, avec 4 accueils de soutien scolaire par semaine, 4 stages lors des vacances scolaires, des sorties et des animations, 2 séjours de vacances pour les 14/17 ans. La ville a inscrit un crédit de 2000€ pour l’aménagement de la salle Jeunesse prévue à Cabourg qui sera géré par l’ESCAL.

     

    LES 18/25 ANS :  Leurs activités passent par des associations qui reçoivent une partie des crédits réservés à la Jeunesse par la Ville : Jiu Jitsu Bréslien (10 470 €) qui est devenue une activité pérenne grâce à deux créneaux horaires aux dojos de Hushan Kwoon, et du gymnase Maurice Magne, Football en salle (3 024 €) au gymnase M.Magne une fois par semaine, Musculation (13 200 €) au Club Moving de Boulogn , Home Studio (38 700 €) qui a été déplacé au studio d’enregistrement de l’association Art Evolution (rue Diderot), sachant que 34 638 € sont consacrées aux actions d’informations vis-à-vis de ses jeunes dont  le Point Information Jeunesse et la Bourse au Permis de Construire (14 100 €). Ce nouveau dispositif doit concerner les jeunes scolarisés ou en formation. Et ces jeunes devront donner en contrepartie de l’aide financière de 600 €, 25H de bénévolat dans différents domaines d’aides à la personne ou à la collectivité-ville.  

  • VANVES APRES LE 1er TOUR : LE DUEL S’ANNONCE DIFFICILE

    45,99% des vanvéens ont voté, soit 7949 votants sur 17 266 électeurs inscrits. Sûrement l’une des participations les plus importante dans les Hauts de Seine. Ce qui prouve bien que l’enjeu de ce duel Bernard Gauducheau (NC) et Guy Janvier (PS) est capital pour Dimanche prochain. Le premier est arrivé enn tête avec 38,99% (3057 voix) suivi par Guy Janvier (PS) avec 30,77% (2413 voix). Chacun y trouve depuis hier, dans les premiers commentaires, des motifs d’espoirs et d’inquiétudes. Mais comme le remarquaient hier soir des observateurs à la soirée du Conseil Général où étaient présents Isabelle Debré, Maxime Gagliardi, Françoise Saimpert, Bertrand Voisine, tout va se jouer sur le fil, à quelques voix prés et selon l’ambiance politique. « Si on avait voté local, Bernard Gauducheau serait très largement en tête. Mais les électeurs ont voté « nationale »confiait la Sénateur de Vanves qui a constaté un très fort d’abstention, comme tout le monde. Bernard Gauducheau ne s’y est pas trompé. Dés ce matin 7H30,  il avait convoqué ses troupes pour tracter au métro.  Pour les autres,  Corinne Praznosczy (EELV) réalise 14,25%  (1117 des voix), suivi par Guillaume L’Huillier (FN) avec 9,36% (734 voix),  Bastien Lachaud (FdeG) avec 5,61% (440 des voix) etle Parti Ouvrier Indépendant avec 1,02% (80 voix).

     

    Dans les Hauts de Seine, l’UMP a totalisé 26,93% des suffrages devant un PS à 21,64%, le FN se retrouve avec 12,34% des voix devant EELV (11,6%), et le FdeG/PC peine à la tâche avec 7,58%. Très peu de candidats ont été élu dés le 1er tour (Jacques Bourgoin à Gennevilliers avec 59,3%) ce qui reste étonnant dans ce département. Certains ont empêché de passer dés le 1er tour,  comme Thierry Solaire à Boulogne, Eric Berdoati à Boulogne qui se retrouve contre le FN au 2éme tour, et même Georges Siffredi à Châtenay avec 49% des voix. Preuve que les maires qui se sont présentés ont fait de bien meilleures scores que les autres. Certains sortants ont perdu 10 points par rapport au précédent scrutin comme Paul Subrini (UMP)  à Issy Est où se présentait Lucile Schmid (EELV) comme le faisait remarquer Pascal Buchet, Secrétaire départemental PS devant les panneaux de résultats : « Lucile Schmd n’était elle pas au PS ? » lui a alors demandé le maire de Sévres, FraNçois Kosciusko Morizet « On essaime » lui a t-il répond.  « Mais avec 38% de participation, cela peut s’expliquer » a répliqué alors Christian Dupuy. Un peu plus tard, tombant sur André Santini, il lui a fait remarqué « vous avez pris 10 points dans la G…. » - « Et le PS ce n’est pas mieux ! ». Ambiance. Les élus de la majorité altoséquanaise ont beaucoup commentés ses résultats hier soir, constatant que tant à Montrouge qu’à Vanves les duels s’annoncent difficile. « Bernard Gauducheau est en situation de reprendre le canton car il a très largement progressé » constaté Patrick Devedjian dans son intervention devant les invités.